A travers un contexte de globalisation et de mondialisation des échanges ainsi que de l’explosion des technologies de l’information, en particulier de l’Internet, l’environnement des entreprises a profondément muté, exerçant une pression constante sur ces dernières.
Ces mutations de l’environnement ont conduit à la naissance de la société d’information et au développement de l’intelligence économique.
Elles permettent aux organisations de multiplier l’accès à l’information qu’elle soit économique, sociale, technologique ou stratégique dans le but se positionner dans leur environnement concurrentiel.
C’est pourquoi, les entreprises doivent être totalement réactives au moindre changement de l’environnement. Pour rester concurrentielles, elles doivent s’informer, comprendre et anticiper pour agir en exploitant, le plus tôt possible, les meilleures informations.
L’INTELLIGENCE ECONOMIQUE
Selon le rapport du Commissariat Général au Plan français de 1994, l’intelligence économique peut-être définie comme : « l’ensemble des actions coordonnées de recherche, de traitement et de distribution, en vue de son exploitation, par les décideurs, de l’information utile aux acteurs économiques ».
L’intelligence économique est un système de collecte, de traitement, d’analyse et de diffusion de l’information utile pour l’entreprise et ce dans le but de réduire la part d’incertitude liée à une prise de décision stratégique.
Le développement d’Internet a augmenté considérablement la masse d’informations à laquelle sont soumises les entreprises.
Aujourd’hui, l’objectif est de trouver et de choisir rapidement la plus utile et la plus pertinente des informations.
La recherche de ces informations entraîne parallèlement à l’intelligence économique, une restructuration de l’organisation de la veille concurrentielle.
L’intelligence économique implique de respecter dans l’entreprise certains principes :
– les objectifs doivent être clairement édictés pour savoir vers quelle direction s’orienter.
– les informations récoltées doivent être appropriées et analysées minutieusement pour éviter d’être submergé par un flot de données inutiles et non pertinentes pour la prise de décision.
D’où le souci d’une très bonne organisation autour de la cellule de veille.
De plus elle suppose un engagement total de tous les acteurs de l’entreprise.
Cela passe par un fort appui des dirigeants et l’implication de tous les salariés. Tout le monde doit être informé et se sentir concerné et impliqué dans la démarche.
LA VEILLE INFORMATIVE
Bien qu’étant une activité ancienne, la veille informative revêt, au travers de l’intelligence économique et de la veille stratégique, une importance de plus en plus grande.
La veille informative, est le fait de surveiller l’environnement de l’entreprise (produits, clients, fournisseurs, technologique…) pour anticiper l’évolution du marché et améliorer sa compétitivité.
Dans un environnement de plus en plus incertain, elle permet de mieux détecter les opportunités et menaces pour l’entreprise et aussi de mieux appréhender le positionnement de ses concurrents.
La veille informative consiste donc à mettre en adéquation les besoins de l’entreprise et les ressources d’informations variées, récentes et fiables, de façon à disposer d’une base documentaire aussi concurrentielle que possible.
Il existe diverses typologies de ces veilles :
– la veille alerte qui permet de faire des choix à court terme en se tenant simplement informer de l’actualité,
– la veille à moyen terme et long terme, qui permet une prise de décision adaptée aux projets l’entreprise, par exemple une politique d’achat de nouveaux produits technologiques.
Ainsi le concept d’intelligence économique peut être considéré comme une forme de veille informative beaucoup plus élaborée.
MISE EN PLACE D’UNE STRUCTURE DE VEILLE
La mise en place d’une structure de veille se justifiera par cette nécessité d’introduire des informations stratégiques dans son système décisionnel.
L’entreprise choisira, en fonction des besoins et des compétences, une structure de veille interne ou externalisée.
Les activités de ces structures seront documentées au travers d’un programmes d’acquisition des informations et des données.
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